• Il y a quelques jours, vous aviez pu découvrir sur ces pages le tout nouvel opus de Martine intitulé « Martine écrit un roman grâce à Aloysius Chabossot ».
    Il s’agissait bien évidemment d’une blague (je le précise pour les lecteurs naïfs, il y en a plus que l’on ne croit).
    Cette aimable supercherie était rendue possible grâce à un site, http://martine.logeek.com/ qui proposait  aux internautes de créer, loin de tout esprit mercantile, une couverture de Martine « pour rire ».
    « Proposait », car depuis quelques jours, le site n’est plus disponible. En effet, les éditions Casterman (éditeurs de Martine) se sont émues de ce soudain engouement pour les aventures apocryphes de notre jeune péronnelle. Dans leur immense bonté, les boss de Casterman ont renoncé au procès (ils sont vraiment sympathiques) mais ont tout de même signifié au créateur du site en question qu’il était fort malvenu de jouer ainsi avec la propriété intellectuelle. Résultat : le site est définitivement fermé.
    Cette délicieuse anecdote nous apprend deux choses :
    Déjà, que la série « Martine » ce monument  de conformisme, véritable anti bible du féminisme, même le plus modéré, continue de paraître, et vraisemblablement, d’être acheté. Mais mon Dieu, par qui ? Qu’il existe encore aujourd’hui des parents qui achètent ce genre de littérature à leurs enfants laisse pantois…
    Ensuite, qu’on ne doit pas rigoler avec le sacro-saint droit d’auteur, même si l’entreprise incriminée ne rapporte strictement rien au créateur du site, et que la seule finalité est juste de s’en payer une bonne tranche.
    Bref, on ne plaisante pas avec Martine.
    Toutefois, étant donné le nombre de « fausses Martine », générées grâce au site maudit, qui peuplent actuellement des dizaines de milliers de blogs français, nous souhaitons bonne chance à Casterman pour laver définitivement l’affront porté à leur délicieuse héroïne.

    En attendant, « Martine écrit un roman grâce à Aloysius Chabossot » reste toujours disponible dans les meilleures librairies…

    martine-pas.jpg

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  • C’est une question qui se pose souvent aux auteurs confirmés : pourquoi écrivez-vous ? (À Marc Lévy on demande plutôt : mais pourquoi continuez-vous à écrire ?). Quoi qu'il en soit, la réponse est généralement entachée d’une certaine coquetterie, car il est toujours plus simple de prendre la pose une fois que l’on est plus ou moins reconnu. De fait, l’exercice s’avère parfois un peu vain et empesé.
    Mais qu’en est-il avec les auteurs en devenir ? Ceux qui, contre vents et marées (ou « vent » = « lettre de refus » et « marée » = « lassitude plus ou moins avouée de leur entourage) continuent à noircir, soir après soir, dans leur petite chambrée éclairée d’une modeste bougie, des pages et des pages d’une petite écriture fine et appliquée ? (Ca marche aussi avec un loft, des halogènes et un PC dernier cri).
    Quelles sont leurs motivations profondes ? Leurs rêves ? Leurs espoirs ?
    Il y a quelques années, le journal « Libération » avait posé la question fatidique à plusieurs centaines d’écrivains de par le monde. Aujourd’hui, « Comment écrire un roman »est fier de reprendre le flambeau là ou le célèbre journal néo-libéral l’avait laissé, mais pour cette fois s’intéresser à la partie immergée de l’iceberg littéraire (là où il fait très froid et très humide) : les auteurs en devenir.
    Si vous possédez la moindre idée sur la question, n’hésitez pas à déposer un commentaire.


    cromagnon-copie-1.jpg















    La question, sous son apparence anodine, peut toutefois
    susciter la polémique.

     

     
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  • Le tout nouveau BEST SELLER
    d'Aloysius Chabossot 
    sortira le 3 janvier 2008
    (vers 10h15)


    1e-couv-chabossot.jpg
                                                                                                                                                                            
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    17 commentaires
  • Gilbert Delahaye et Marcel Marlier, dans leur dernier opus consacré aux aventures de Martine , ont décidé de plonger leur sympathique et délurée héroïne au cœur des affres de la création littéraire. L’espiègle demoiselle (qui ne doit pas être très éloignée des premiers symptômes de la ménopause, tout de même) a fait appel pour réaliser son projet à un personnage dont le moins qu’on puisse dire est qu’il est l’homme de la situation.

    Un grand merci à Gilou et Céçél pour cet aimable coup de pouce !

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