• Avis sur texte : poème - Nolwenn Belot

    Une fois n'est pas coutume, voici un poème. S'il y a des connaisseurs, qu'ils ne se privent pas de donner leur avis.

    Je m’appelle Nolwenn Bellot. Je suis une jeune normalienne de 23 ans, qui rêve d’être publiée depuis l’âge de 7 ans. Je ne cesse d’écrire depuis cette époque, qu’il s’agisse de la tenue de mon journal intime, de nouvelles, de poèmes. Je viens de me lancer dans l’écriture d’un roman sur l’adolescence et fourmille de projets. L’écriture est une nécessité vitale pour moi ; bien souvent des phrases entières me viennent à l’esprit et je dois m’empresser de les coucher sur le papier… J’ai vu la  publication de ma mini-nouvelle « Te l’ai-je assez dit », dans le magazine littéraire Muze de juin 2007, comme un encouragement à poursuivre dans la voie de l’Ecriture. Si vous le souhaitez, vous pouvez lire mes textes ainsi que ceux de mes amies sur ces deux blogs : http://plumedagrume.over-blog.com  et http://lescelibatairesveneres.over-blog.com. J’aimerais connaître votre avis concernant un poème qui a donné lieu de titre à l’un de mes blogs.
    ...

    Par ce texte, je souhaitais exprimer le caractère ambivalent de la vie, qui peut à la fois être douce et amère.



    Plume d’agrume

    Je vois la vie en jaune, en vert et en orange
    Des couleurs vives envers et contre tout
    J'écris comme je mange, comme je vis, comme je respire
    Ma plume pour instrument d'expression de mes émotions.

    La plume glisse sur le papier, elle laisse des traces d'encre
    Je ne veux pas lever l'ancre.

    Je souhaite juste m'évader sur le papier,
    Le laisser s'imprimer du jus de mes émotions,
    Comme l'on presse un citron ou une orange.

    Du jaune citron pour la joie de vivre, pour le soleil
    Et ma conscience s'éveille
    De l'orange pour mes sentiments les plus étranges
    Et ma conscience en révèle le miel
    Du vert citron pour l'espérance, la transe
    Entre dans la danse, plume fidèle!

    L'acidité des agrumes
    La fluidité de la plume
    Telles sont les ambivalences,
    Le rance et l'essence de la vie.

    Une douce acidité m'envahit
    Sous mes yeux ébahis
    La plume vient de tracer les traits d'un fort joli mets
    Parfois insipide, bien souvent acide
    La vie ne nous épargne pas
    En attendant la douceur, sous le saule pleureur.
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  • Commentaires

    1
    Samedi 15 Septembre 2007 à 09:34
    Malvina
    Tout en couleur et en goût ce joli texte. Ce n'est pas seulement les différentes face de la vie que vous exprimez mais aussi vos motivations pour l'écriture. Ecrire est doux parfois mais peut être durement acide aussi. Peut être quelques lourdeurs dans le texte (je pense pas nécessaire par exemple de mettre "comme l'on presse un citron ou une orange ") mais l'idée est bonne.
    2
    virginie
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:10
    virginie
    encore un ptit mot!!! ton texte t'appartient, il fait parti de toi, il n'existe pas de texte moins beau ou plus jolie, il est simplement merveilleux et il nous tranporte dans tes émotions on ressend bien que tu as écrit avec le coeur, c'est un bout de toi, chaque poème est unique, on a pas le droit d'émettre une critique mauvaise.
    3
    virginie
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:10
    virginie
    c'est très jolie et bien dit bravo!!!! moi j'adore!!
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    4
    Sophie
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:10
    Sophie
    On se laisse aller à se figurer quelques images agréables...mais je ne vois pas du trop de quoi vous parlez ni même où vous voulez en venir. Des rimes bateaux (ancre, encre), des lieux communs (la plume glisse sur le papier), et beaucoup d'exaltation pour pas grand chose (entre dans la danse plume fidèle!) C'est dommage que vous ne cherchiez pas à approfondir ne serait-ce qu'un seul champ lexical (celui de la nourriture sucrée, ou de l'acidité ou du papier), il y en a trop qui sont suggérés, du coup le poème ne cible rien et on s'ennuie beaucoup en le lisant. Il me serait infiniement plus agréable de vous congratuler, désolée, ce genre de poésie (souvent primée dans des concours d'ailleurs, vous avez donc de l'espoir) commence à me taper sur les nerfs. Tout à fait le genre de pème qui gagne le droit d'être publié par la ratp (Vivons la culture avec la RATP, style). Remarquez que je ne remets pas en cause votre talent ni même votre capacité à produire quelque chose de bien, mais ça me ferait plaisir de temps en temps de lire de la vraie poésie qui remue, qui bouleverse, qui fait dire qu'on aurait aimé l'écrire soi-même. Ras le bol de cui cui les petits oiseaux.
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