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Face au monde hostile de l'édition, ne jamais douter
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Commentaires
Au départ, j'ai été un peu déçu : je suis arrivé ici en tentant de retrouver des voisines sexy. Je les avais - comment dire ? - "filmées" dans le Sud-Ouest de la France.
Une fois partie cette déconvenue, je dois bien avouer que votre blog m'a fait passer un bon moment. Vous écrivez drôlement bien pour un dessinateur... et si c'est l'inverse je suis encore plus admiratif !
Un jour, quand j'aurai fini de faire joujou avec un moustachu en salopette, j'écrirai un très beau roman sur mes voisines. Et vos conseils y seront pour beaucoup.
Cordialement,
Mario (M. Super)8Un auteurJeudi 17 Novembre 2011 à 16:08
En 2007, j'ai envoyé un manuscrit au comité de lecture de nombreuses maisons d'édition.
Je n'ai reçu que des refus ; un certain nombre d'éditeurs n'ont tout simplement pas répondu à cet envoi, parmi lesquels “Les Éditions du Bord-de-l'Eau”, sises dans le sud-ouest de la France.
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir, quelque temps après, sur le blog de cet éditeur, un éloge de mon manuscrit par le directeur de la maison, M. Dominique-Emmanuel Blanchard :
« J’ai noté que ça arrivait souvent comme ça : après des semaines d’indigences littéraires surgissent, deux, trois manuscrits qui m’enchantent.
Hier c’était “Malateste”, aujourd’hui c’est “Apostrophe aux contemporains de ma mort”.
Que l’on ne s’y trompe pas : il s’agit d’une œuvre réjouissante malgré son titre. À commencer par son style.
L’ai-je assez déplorée cette pauvreté du style dans ce qui tombe dans la boîte postale et sur les messageries de BDL !
Et voilà que coup sur coup le style renaît, ne cesse de renaître de ses cendres (je vous épargnerai le cliché du Phénix, enfin, presque).
Voulez-vous un exemple de ce fameux style dont il m’arrive de rebattre les oreilles des incrédules ? Oui, n’est-ce pas ?
Voici donc :
“Ensuite je ne sais plus, j’ai un trou de mémoire. Je crois que les événements se sont précipités. Qu’on sache seulement que d’assis je me suis retrouvé couché sur le dos, qu’il n’était plus à côté de moi, mais sur moi, et que de paroles entre nous il ne pouvait être question, car il s’affairait à rendre la chose impossible à lui comme à moi.” »
http://domi33.blogs.sudouest.com/archive/2007/12/20/deb-le-style-bordel.html
Je n'ai jamais eu aucunes nouvelles de cet éditeur.
(Heureusement j'ai trouvé il y a peu un autre éditeur, après … environ 160 refus).9yanoJeudi 17 Novembre 2011 à 16:08
http://surfaceetprofondeur.wordpress.com
http://lemondeenquestions.wordpress.com10Maudit-bicJeudi 17 Novembre 2011 à 16:08
Allez expliquer cela à certains impétrants escribouilleurs.
Oui je sais, je suis grincheuse.
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Je vais donc dans l'instant me demander comment je trouve les romans que j'écris et me répondre qu'ils sont géniaux.
Et j'aurais l'air dingue...pour changer...
:)