• Tout le monde connaît les Doors (si, si, forcément. Même Radio Nostalgie passe un ou deux titres de temps à autre, c’est dire). Parmi leurs titres les plus connus, on trouve "Riders on the Storm", qui s'ouvre sur une ambiance de pluie et d'orage, pour laisser place aux instruments qui entrent un à un, sur un groove presque jazz (pour les Doors, s'entend).

    La version proposée ici est bien différente, on s'en doute bien.

    En tout cas, merci à Jim Morisson d'avoir si gentiment prêté sa voix.

    Un seul regret toutefois : que JF Copé ait refusé de faire les choeurs.

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  • Non, il ne s'agit pas d'un exhortation au nu intégral (vu les températures extérieures, ce serait pure folie) mais le titre du dernier Sacré Dixon, accompagné de sa vidéo.

    Avec la participation talentueuse - bien qu'involontaire - de Jean-François Copé. En espérant que cette vidéo contribue à relancer sa carrière.

     

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  • La page de l'écriture étant tournée, j'ai ressorti un vieux projet en sommeil depuis des années (fin 90) : Sacré Dixon, appellation incontrôlée rassemblant des productions musicales diverses et rythmées, mais pas toujours.

    Je sais que tout cela n'a rien à faire dans un blog intitulé "Comment écrire un roman", mais bon : et d'une, aujourd'hui tout le monde sait écrire un roman, donc tout le monde se fout de savoir "comment" ; et de deux, c'est mon blog, j'en fait ce que je veux !

    Voici donc le premier résultat de la réactivation de Sacré Dixon : une collaboration avec la chanteuse américaine Patricia Edwards, dans un style proche de la soul de la fin des années 60, pour ceux à qui ça dit quelque chose. Je me suis occupé des instruments, de la programmation, et de la conception du clip.

    Et voilà le résultat :

    PS : il y a d'autres morceaux, qui sont écoutables sur Soundcloud, en cliquant sur le logo "Sacré Dixon", colonne de gauche. 

     

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  • Que m’apprend-t-on ?

     Damien Saez vient de sortir un nouvel album ? Enfin ! Le messie est revenu, et avec lui son lot de bonnes paroles caustiques et poétiques.

    Avec une fébrilité difficilement contrôlable, je bondis sur mon clavier et pars à la recherche du tout dernier message adressé aux foules incultes par le plus grand visionnaire de tous les temps après Didier Barbelivien. A peine la requête lancée, l’écran de mon PC se couvre de réponses du genre « Damien Saez : découvrez son nouveau clip » (Waow !) ou « Damien Saez : premier extrait de son nouvel album, j’accuse »  J’accuse ? Ca n’a pas déjà été pris par Zola, ça ? Oui, mais là, attention, c’est quand même d’une autre trempe. Réalise un peu, me dis-je, c’est DAMIEN SAEZ  qui accuse, et pas  un vulgaire petit scribouillard du XIXe siècle en mal de reconnaissance. Tu sens la différence ? (me dis-je toujours).

    Oui, je la sens bien.

    Donc, Damien accuse, et je peux vous dire que ça fait très, très mal. Mais bon, puisque ses paroles, de par leur complexité symbolique et leur incomparable richesse lexicale, sont loin d'ête à la portée du commun des mortels, et puisque, par ailleurs, vous êtes cons (ce n’est pas moi qui le dis, c’est Damien, dans sa chanson, alors commencez pas !)  tout cela mérite une petite explication de texte afin de profiter dans les meilleures conditions de toute la puissance subversive de son message.

    Cette analyse, ami, m’a demandé des semaines de travail, de longues après-midi à la bibliothèque de Beaubourg (plus précisément  juste en face, au Starbucks coffee), a entraîné des nuits entières d’insomnies (que j’ai passées sur chatroulette pour tuer le temps).  J'attends donc en retour un minimum de respect.

    Merci.

     

    J’accuse

    Faut du gasoil dans la bagnole

    Ah ! Dès le premier vers je retrouve mon Damien, avec son bon sens issus du terroir solidement chevillé au corps. C’est tout bête, mais à force de le vivre quotidiennement, on finirait presque par l’oublier : pour qu’une voiture fasse ce pour quoi elle a été conçue (c'est-à-dire rouler), il faut mettre du carburant dans son réservoir.


    La carte bleue dans la chatte

    J’avoue que ce vers m’a valu ma première nuit d’insomnie (et une rencontre avec un ours priapique sur chatroulette). Une carte bleue, on voit bien ce que c’est, mais en ce qui concerne  la chatte, deux explications s’offrent à notre sagacité. Une chatte, cela peut-être la femelle de cet animal domestique bien connu, de l'ordre des carnassiers digitigrades, qui squatte les fauteuils les mieux rembourrés dans les appartements de petites mamies acariâtres. Or il découle d’une observation attentive de l’un de ces spécimens qu’aucune ouverture n’a été prévue sur l’ensemble de sa physionomie pour recevoir une carte bleue (sauf à considérer qu’une carte bleue pourrait prendre la forme d’un suppositoire). Nous voilà donc contraint de porter notre attention sur le deuxième sens du mot : chatte, sexe de la femme. Et là, force est de constater que si la configuration des lieux se porte plus à l’introduction d’une carte bleue, l’action n’en sera pas moins entachée de caducité, dans la mesure où rien n’a été prévu pour taper son code secret. Je me vois donc dans l’obligation d’avouer que la signification de ce vers, malgré mes efforts, reste obscure.


    Faut de la dinde pour noël

    C’est vrai, la dinde à Noël, c’est sympa, mais un peu bourratif toutefois. Du reste, ce n’est pas une nécessité absolue, et il n’est pas interdit d’innover un peu  afin de sortir des sentiers battus de cette sacro-sainte fête familiale aux conventions ultracodées : pourquoi ne pas tenter les ris de veaux fourrés au foie gras ?

     

    Faut bronzer pendant les vacances

    C’est préférable, sinon à quoi bon partir en vacances ? Encore qu’aujourd’hui, avec toutes ces séances d’UV proposées à prix cassé, il n’est pas toujours facile de s’y retrouver, entre l’honnête vacancier et le vil tricheur. Et les choses se complexifient encore un peu si l’on songe à ces gens partant  3 semaines à Ploumenec et qui reviennent blanc comme des éviers. Nous vivons une époque où la confusion est reine, Damien l’a bien compris. 


    Faut du forfait faut du forfait
    Pour oublier la solitude

    Il est vrai qu’une fois arrivé sur les pistes de ski, après 45 mn de navette et qu’on réalise qu’on a oublié le forfait au châlet, on se sent bien seul.


    Faut des gonzesses à la télé

    Il est effectivement tout à fait impératif que l’espèce féminine, qui compte un nombre non négligeable de spécimen reparti sur l’ensemble de la planète, soit équitablement représentée sur les chaînes de télé, y compris la TNT. Et si possible en maillot de bain.


    Ouais faut des pilules pour bander

    Cela peut, dans certains cas, s’avérer utile. A noter cependant qu’en se concentrant très fort, on peut parfois arriver à des résultats encourageants sans aucune aide médicamenteuse.


    Faut du gazon dans les tabacs

    Deuxième nuit d’insomnie…  Impossible d’identifier l’origine de cette revendication. J’ai eu beau organiser une dizaine de radio-trottoirs, personne n’a jamais émis le souhait de voir pousser du gazon dans les bureaux de tabac. Remarquez que cela pourrait être joli, mais nécessiterait beaucoup d’entretien pour un résultat somme toute insignifiant.


    Il faudrait arrêter d'fumer

    Je sais, Damien, je sais. Eh bien, tiens, je te fais une promesse : j’arrêterai de fumer lorsqu’il y aura du gazon dans les bureaux de tabac.


    La salle de sport sur des machines

    Je pense qu’il s’agit là d’une licence poétique, car en général, les machines, genre tapis roulant et vélo qui n’avance pas, sont DANS les salles de sports, et non pas SUR.


    Faut s'essouffler faut s'entraîner

    Je suis bien d’accord, ça ne peut pas faire de mal.


    Faut marcher dans les clous

    Là, par contre, je dis non, et tous ceux qui, une fois dans leur vie, auront  par coupable inadvertance marché dans des clous, seront d’accord avec moi.


    Faut pas boire au volant

    Ce vers a été écrit par Monsieur Raoul Deligneux, vainqueur d’un grand concours de slogan organisé par le Prévention Routière en 2009. Le règlement stipulait que « le gagnant verrait son slogan figurer en bonne place dans une chanson de Damien Saez ». Pour la petite histoire, ils avaient pensé au départ à Miossec, mais en se rendant à la signature du contrat,  il a été contrôlé à 3,5 g par la gendarmerie. Quoi qu’il en soit : Bravo, Raoul Deligneux !


    Faut dépenser les ptits sous

    En achetant le Cd de Damien pas exemple. Non, je plaisante.

     

    Faut du réseau pour les enfants

    Vous savez comment sont les enfants d’aujourd’hui : sans une bonne connexion internet, ils sont perdus.


    Faut ressembler à des guignols

    Je me souviens, ma grand-mère me disait ça quand j’avais 16 ans, et que mes goûts vestimentaires étalaient à la face congestionnée du monde petit-bourgeois toute la violence et la révolte qui grondaient au sein de mes jeunes entrailles : « Ben dis, tu ressembles à un vrai guignol, là-dedans, c’est-y pas malheureux tout de même ! ». Ma grand-mère aurait été d’accord avec Damien.


    Faut que tu passes à la télé
    Pour rentrer dans les farandoles
    De ceux qui ont le blé

    Ce n’est pas toujours nécessaire. Je me souviens d’une fois, c’était à une fête de la moisson dans la Haute Nièvre, et sur la place du village une grande farandole caracolait entre les différents stands d’art africains et de dégustation de tartiflette tout en chantant « C’est nous qu’avions le blé, c’est nous qu’avions le bon blé, ho là ! ». Eh bien je n’ai eu aucune difficulté à me faire accepter dans la ronde, alors que, notez bien, je n’étais jamais passé à la télé. Bon, c’est peut-être un exemple trop personnel pour être vraiment valable.

     

    A suivre...

     

    damien16

    Damien accuse les fabriquants de sangles de guitare

     

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