• Vous avez envoyé votre manuscrit à plusieurs maisons d’édition et depuis, tous les matins, vous guettez fébrilement la venue du facteur. Voici quelques informations qui vont sans doute calmer vos ardeurs et vous permettre, enfin, d’envisager la vie sous un autre angle (Et pourquoi ne pas s’inscrire à un stage de macramé ?)

    Allia reçoit environ 1.800 textes par an.
    7.000 textes arrivent par la poste chez Albin Michel.
    Les éditions Grasset reçoivent quelque 4.000 manuscrits par an.
    Anne Carrière 5.000. (Source AFP).

     

     Quelques déclarations d’éditeurs, certaines encourageantes, d’autres moins…

     "N'importe qui raconte sa vie, ses petites histoires. Mais plus de 90% de ce qu'on reçoit n'est publiable par personne. Simplement parce que c'est mauvais. On peut penser que c'est complètement ahurissant de lire 1.800 manuscrits. Mais du point de vue de la rentabilité, si j'en retiens deux ou trois qui font 3.000 où 5.000 exemplaires, le jeu en vaut la chandelle" Gérard Berréby, des éditions Allia.

    "On n'a pas besoin de manger tout le boeuf pour savoir si la viande est bonne, il suffit parfois de lire quatre ou cinq pages pour savoir si c'est publiable".
    Francis Esménard, Albin Michel.

     

     "Le public a le sentiment qu'on cherche tous les prétextes pour ne pas publier. Au contraire, on cherche désespérément le talent. Dès qu'il y a l'ombre de quelque chose qui ressemble si peu que ce soit à un talent, on se précipite dessus". Olivier Nora, Editions Grasset

    Il faut savoir que un à deux manuscrits seulement sur 1.000 arrivés par courrier seront effectivement publiés. Le premier tri se fait en quelques minutes.

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