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Résister aux clichés
Beaucoup d'auteurs débutants imaginent naïvement que bourrer leur prose de clichés est une preuve indéniable de savoir-faire littéraire. Pire : certains n'en n'ont même pas conscience, et pensent tout simplement qu'ils écrivent "bien". Pour éviter de tomber dans le panneau, fluctuat.net met à votre disposition un excellent article où sont passés en revue les 10 clichés littéraires - langagier ou de situation - à éviter absolument, des rayons du soleil qui filtrent à travers les stores après une folle nuit d'amour, jusqu'aux forêts insondables dans lesquelles on se perd (où l'on se retrouve, au choix).
Alors, le "zéro cliché" serait-il la garantie absolue d'une prose originale ? Ce n'est pas aussi simple, car comme le dit justement l'auteur de l'article : "Dire non au cliché, c’est dire non à l’écriture". En conclusion, s'il est permis de se servir des clichés, certains, de part leur utilisation forcenée à travers les siècles par des armées d'écrivaillons plus ou moins doués, apparaissent comme plus ridicules que d'autres. Encore faut-il savoir lesquels !
http://www.fluctuat.net/7112-10-cliches-litteraires-a-eviter
Un double cliché
Tags : cliche, certains, travers, article, prose
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Commentaires
Quelle belle image pour appuyer vos propos, tellement loin de tout cliché photographique!
("L'astre, tout auréolé de flammes, se consumait dans le ciel ardent. La mer, comme un miroir radieux, reflétait ce céleste incendie, et mon âme, semblable à cette image semblait se consumer..."
c'est ça, n'est ce pas, qu'il ne faut pas écrire ??? Mais plutôt :
"le soleil se couchait. C'était rouge, beau mais je m'en fichais. J'avais tiré les rideaux. Je pissais le sang en chialant !
Pas sûr... ! Je ne vais pas écrire de roman... finalement !)
6pendergastVendredi 25 Novembre 2011 à 17:16Je suis d'accord avec Aloysius, cela me donne aussi envie de lire la suite Cécile alors go, pourquoi pas ??
Cher Aloysius avez vous fait le lien avec mon pseudo ???
8pendergastVendredi 25 Novembre 2011 à 17:23Inspecteur Aloysius Pendergast du FBI dans les livres a quatre mains de Preston et Child. Mais êtes vous amateur de telle lecture, là est la question ?
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La nature humaine est en elle-même un cliché. On devrait peut-être s'en passer carrément pour écrire le roman parfait. Ce n'est, bien sûr, qu'une modeste suggestion. Quoique, Marien Defalvard semble être le candidat idéal pour cette nouvelle voie.