-
Une grande nouvelle pour tous ceux qui n’arrivent jamais à conclure
Vos tiroirs regorgent de manuscrits inachevés, pauvres avortons manchots auxquels il manque le plus souvent la tête et les jambes, ex futurs chef-d’œuvre définitivement relégués dans les poubelles de la littérature ? L’heure de la revanche a enfin sonné sous la forme d’un concours à l’issue duquel sera désigné « le prix Bartleby du roman inachevé ».
Cette entreprise salutaire est ouverte à tous et on ne peut craindre qu’une chose : un écroulement massif du réseau si tous ceux qui ont un taquiné un jour du stylo envoient le fruit de leur labeur.
Tags : concours, bartleby, prix, chef, d’oeuvre
-
Commentaires
1louisJeudi 14 Mai 2009 à 19:29Répondre
Cette idée aurait été salvatrice pour moi il y a quelques années où j'avais la prétention de vouloir écrire un conte philosophique à la hauteur de l'alchimiste. Qui pour moi était une grosse référence. Bref, en désespoir de cause, je me suis tourné vers la peinture... Etes-vous tout de même intéressé par les quelques 400 pages de manuscrits brouillonnées qui comblent mes tiroirs ?
J'ai tout de même une petite idée du pourquoi j'ai échoué jusqu'ici dans l'entreprise d'écriture, la grammaire et l'orthographe, sans compter le style et autres qualités indispensables à l'écriture. Si toute fois quelqu'un veut tenter la reprise, je suis preneur...6Peu importe après toJeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
D'abord, pardon de poster cette requête ici - je ne sais pas où se situerait la rubrique consacrée - mais, me fiant à votre expérience, j'aimerais beaucoup connaître votre avis sur le concours organisé par les éditions Terriciaë dont le prix consiste en la publication à 200 exemplaires d'un recueil des nouvelles primées ; plus particulièrement par rapport à la conservation des droits d'auteurs, la présence ou non d'une collaboration étroite entre le lauréat et la maison d'édition ; son intérêt réel, pour résumer...car s'il est très alléchant, de visu, pour un "non-initié" comme moi à ce monde-là, il est peut-être un peu plus retors que ça vu de l'intérieur...
J'espère ne pas vous importuner avec tout ça et souhaite en tous cas à ce blog la vie longue !7lovelivresJeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
Vous êtes généreux en évoquant « tous ces gens génétiquement programmé à adorer sans recul ». L’homme, s’il est content que sa femme écrive c’est parce que quand elle écrit, elle parle moins, et ça lui laisse le temps d’assimiler l’éditorial de l’Equipe. Quant à la femme, elle raconte à tout le monde que son mari est écrivain mais après deux lignes de la lecture obligée, elle se réfugie dans les bras de Marc Levy ou d’Anne Gavalda. Quant aux oncles, tantes, cousines, neveux, parrain, ils évitent le sujet pour éviter de devoir inventer des compliments sur une œuvre qu’ils ne liront jamais. Bref, les pages empilées, raturées ne sont lues et relues que par lui, le plus souvent. Et c’est bien ainsi.
Merci pour vos articles.8JohanJeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
Quand j’écris, je débute toujours par le dernier chapitre. Je me demande ensuite : comment en est-on arrivé là ?
Si je ne trouve pas, j’abandonne cette fin à « mes documents ». Au mieux, me voilà parti pour 200 à 300 pages.
En vérité, mes conseils sont mauvais, vu que je suis quand même bloqué au pénultième chapitre et à l’antépénultième (j’adore ce mot !).9fg lJeudi 17 Novembre 2011 à 16:0910Pffftt...Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:0911StefJeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
Ajouter un commentaire