• Une grande nouvelle pour tous ceux qui n’arrivent jamais à conclure

    Vos tiroirs regorgent de manuscrits inachevés, pauvres avortons manchots auxquels il manque le plus souvent la tête et les jambes, ex futurs chef-d’œuvre définitivement relégués dans les poubelles de la littérature ? L’heure de la revanche a enfin sonné sous la forme d’un concours à l’issue duquel sera désigné « le prix Bartleby du roman inachevé ».

    Cette entreprise salutaire est ouverte à tous et on ne peut craindre qu’une chose : un écroulement massif du réseau si tous ceux qui ont un taquiné un jour du stylo envoient le fruit de leur labeur.

     

    PRIX BARTLEBY

     


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  • Commentaires

    1
    Jeudi 14 Mai 2009 à 19:29
    louis
    Ah, les trucs à la con, c'est incroyable !!! Depuis que je 'blogue", je suis devenu cossard, et justement j'ai un ambitieux début de roman de science fiction (de science fiction, oui je sais...) qui traîne dans "mes documents" depuis une éternité, alors...Merci, à vous qui m'avez déjà débarrassé de 50 nouvelles. Continuez !!!
    2
    NLR
    Vendredi 15 Mai 2009 à 19:16
    NLR
    Hé hé. Voir lien. Il y a résonance, dirait-on.
    3
    Dimanche 17 Mai 2009 à 19:47
    Cécile2Quoide9
    ça pourrait également être une excellente idée de nouveau job : boucleur de romans inachevés
    4
    Lundi 18 Mai 2009 à 16:08
    William
    Monsieur Chabossot,
    Cette idée aurait été salvatrice pour moi il y a quelques années où j'avais la prétention de vouloir écrire un conte philosophique à la hauteur de l'alchimiste. Qui pour moi était une grosse référence. Bref, en désespoir de cause, je me suis tourné vers la peinture... Etes-vous tout de même intéressé par les quelques 400 pages de manuscrits brouillonnées qui comblent mes tiroirs ?
    J'ai tout de même une petite idée du pourquoi j'ai échoué jusqu'ici dans l'entreprise d'écriture, la grammaire et l'orthographe, sans compter le style et autres qualités indispensables à l'écriture. Si toute fois quelqu'un veut tenter la reprise, je suis preneur...
    5
    Vendredi 12 Juin 2009 à 16:52
    Annabelle Léna
    Je pense effectivement qu'ils vont crouler sous les manuscrits. C'est à leurs risques et périls cette histoire ;-))
    6
    Peu importe après to
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
    Peu importe après to
    Cher Aloysius Chabossot Dont Je Parcours De Temps En Temps Le Blog Depuis Quelques Mois,

    D'abord, pardon de poster cette requête ici - je ne sais pas où se situerait la rubrique consacrée - mais, me fiant à votre expérience, j'aimerais beaucoup connaître votre avis sur le concours organisé par les éditions Terriciaë dont le prix consiste en la publication à 200 exemplaires d'un recueil des nouvelles primées ; plus particulièrement par rapport à la conservation des droits d'auteurs, la présence ou non d'une collaboration étroite entre le lauréat et la maison d'édition ; son intérêt réel, pour résumer...car s'il est très alléchant, de visu, pour un "non-initié" comme moi à ce monde-là, il est peut-être un peu plus retors que ça vu de l'intérieur...

    J'espère ne pas vous importuner avec tout ça et souhaite en tous cas à ce blog la vie longue !
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    7
    lovelivres
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
    lovelivres
    Monsieur Chabossot,
    Vous êtes généreux en évoquant « tous ces gens génétiquement programmé à adorer sans recul ». L’homme, s’il est content que sa femme écrive c’est parce que quand elle écrit, elle parle moins, et ça lui laisse le temps d’assimiler l’éditorial de l’Equipe. Quant à la femme, elle raconte à tout le monde que son mari est écrivain mais après deux lignes de la lecture obligée, elle se réfugie dans les bras de Marc Levy ou d’Anne Gavalda. Quant aux oncles, tantes, cousines, neveux, parrain, ils évitent le sujet pour éviter de devoir inventer des compliments sur une œuvre qu’ils ne liront jamais. Bref, les pages empilées, raturées ne sont lues et relues que par lui, le plus souvent. Et c’est bien ainsi.

    Merci pour vos articles.
    8
    Johan
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
    Johan
    Y aurait-il un concours inverse ?

    Quand j’écris, je débute toujours par le dernier chapitre. Je me demande ensuite : comment en est-on arrivé là ?

    Si je ne trouve pas, j’abandonne cette fin à « mes documents ». Au mieux, me voilà parti pour 200 à 300 pages.

    En vérité, mes conseils sont mauvais, vu que je suis quand même bloqué au pénultième chapitre et à l’antépénultième (j’adore ce mot !).
    9
    fg l
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
    fg						
						
			l
    Mais pourquoi est-ce si difficile de conclure, pourquoi toutes ces "queues de poissons", "sortie de route" et autres "soufflés applatis" ? C'est si difficile de dire arrêtons-là, le chemin fut riche, émouvant et parfois drôle mais je dois partir vers de nouvelles aventures... ? Moi qui croyais naïvement que c'était l'angoisse de la page blanche qui vous taraudait ... vous faites vraiment un métier terrible... que dis-je un métier... un sacerdoce... !
    10
    Pffftt...
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
    Pffftt...
    si seulement j'avais su cela quelques jours plus tôt...
    11
    Stef
    Jeudi 17 Novembre 2011 à 16:09
    Stef
    cette idée est superbe! Et ce dessin, très drôle.
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