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Je veux bien croire au paradis, c’est bien rassurant comme idée, finalement. Mais dans quel état arrive-t-on là-haut ? Si on perd une jambe sur terre, la retrouve-t-on une fois monté aux cieux ? Où si on a un cancer, il s’arrête net ou il continue de proliférer ? Aucune garantie là-dessus. En conséquence, mieux vaut partir en bonne santé, c’est plus prudent.
On a l’habitude de dire “Il est là-haut à présent, il discute avec... et là on met le nom d’un type mort qu’il aimait bien. Mais franchement, est-ce que cette proposition est tenable, si on considère la foule qu’il y a là-haut ? Comment retrouver facilement quelqu’un pour discuter avec lui ? À moins qu’il n’y ait un système de recherche sophistiqué. Et comment trouver un coin tranquille pour bavarder ? Et si l’on veut rencontrer une vedette morte, par exemple Marilyn Monroe, il doit y avoir une queue pas possible. Sans compter qu’il doit régner un boucan d‘enfer, là-haut, l’équivalent de la gare de Lyon un jour de départ en vacances, multiplié par un milliard.
Tout ça me tracasse, j’en ai donc touché deux mots à Christine, ma collègue, qui n’a pas d’aptitude particulière pour parler de ce genre de chose, mais qui se trouvait là tout simplement. En préambule, je pose quelques principes de base, histoire de voir si on est sur la même longueur d’onde. Je lui dis “Les hommes sont les seuls mammifères à avoir conscience de leur mort car nous sommes les seuls à penser”. Elle me répond “Il y a les chats aussi”.
Ça va être compliqué.
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