apprendre à écrire un roman,tous les trucs pour être édité, en ebook, sur amazon et ailleurs
Chez un éditeur classique, plus de 50% du prix de vente d’un livre est consacré à la diffusion. Car il ne suffit pas d’être édité, encore faut-il être « accessible », c’est-à-dire présent sur les étales des librairies de France et de Navarre. C’est précisément pourquoi des hordes de représentants grassement payés sillonnent l’immense superficie de notre territoire afin de caser aux libraires qui n’en peuvent mais les toutes dernières nouveautés. (« Comment j’ai réussi à soigner mon rhume » par Frédéric François, etc.) Enfin… tout ça se passe chez un éditeur classique… Chez Bénévent, éditeur déjà nettement moins classique, puisqu’il s’agit avant tout de « compte d’auteur » qui s’ignore ( Pour tout dire, c’est l’auteur qui ignore ou qui feint d’ignorer, car pour leur part, les éditions Bénévent savent très bien dans quel marigot elles évoluent…) la promotion revêt un tout autre aspect. En effet, chez eux on a choisi de s’en remettre au précepte biblique « Aide-toi, le ciel t’aidera » qui, à défaut de donner des résultats probants, permet de réduire sensiblement les coûts, puisque c’est l’auteur en personne qui est chargé de tout : démarchage auprès des libraires, commandes, etc. Soyons honnête cependant : une énorme promotion est tout de même assurée par les éditions Bénévent, puisque le livre apparaît sur leur site et peut même être commandé ! Sachant que l’auteur a tout de même versé quelques milliers d’euros pour la publication de son œuvre, on dira gentiment que c’est la moindre des choses !
FW, dont nous tairons le nom, en sait quelque chose, lui qui a imprudemment signé un contrat avec eux. Toutefois, rusé comme un lapin, il a enregistré sa conversation avec directeur de Bénévent, qui lui explique benoîtement les techniques marketing de la boîte.
Vous pouvez entendre cette instructive conversation ci-dessous
Du vent pour les benêts
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