• Loin de moi l’idée de faire la publicité de qui que ce soit mais je dois aujourd’hui parler d’un site qui va sans doute ravir tous les écrivains dont le lectorat avoisine le zéro. Et qui va peut-être éviter à certaines personnes parmi les plus ingénues de se faire soutirer un bon gros paquet d’euros par quelque éditeur-faisan.
    Hormis son appellation qui prête à rire, le site Lulu.com possède la particularité d’offrir un service d’édition qui n’assure que le strict minimum, mais qui s’en acquitte sans entourloupe, et ça c’est la grande nouveauté.
    En gros, vous mettez votre document en page puis vous transmettez le fichier doc ou pdf au site qui se charge de l’imprimer et de vous l’envoyer. C’est tout. Si votre texte est bourré de fautes, tant pis pour vous.
    Les avantages : pas de contrats stupides à signer (vous restez propriétaire des droits de vos chefs d’œuvres), pas d’avance (les exemplaires sont imprimés à la demande).
    Je n’ai pas pu encore le constater par moi-même, mais le travail fourni semble correct, même si le papier est franchement trop blanc pour nos yeux habitués aux nuances ivoire de l’édition française
    A titre d’exemple, un livre de 150 pages vous coûtera, port compris, un peu plus de 7 euros.
    Vous pouvez par ailleurs créer en ligne votre « vitrine » ou seront exposés et mis en vente vos romans ou autres.
    Pour ceux qui pensent que l’on va s’arracher leur production, vous pouvez également augmenter le prix de vente de afin de réaliser un bénéfice sur chaque exemplaire. Réfléchissez toutefois avant de démissionner de votre travail dans le but de vous investir corps et âme dans votre nouveau métier de romancier.
    Le site compte à ce jour plus de 800 000 membres (ça en fait des écrivains en devenir !) mais le nombre moyen d’impression par livre se limite à deux… (L’auteur lui-même et sa grand-mère ?). Mais foin de moquerie : quoiqu’il en soit, la solution ravira sans doute ceux dont le rêve est de voir leur nom imprimé sur une jaquette, mais qui pour ce faire refuse de manger des pâtes à l’eau pendant un an.
     
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  • La voici donc :
    Quels sont pour vous les 5 plus grands romans, ceux qui ont laissé en vous une trace indélébile ?
    Et puis une autre, tiens :
    Quels sont pour vous les 5 pires romans que vous ayez lu (même si vous n'êtez pas arrivés jusqu'au bout...) ?

    Merci de vos réponses !
    AC

    EDIT :
    Je suis étonné par le nombre et la diversité des réponses.
    Il ya beacoup de chosesparmi elles que je ne connais pas, même de nom ! Quelle culture !
    Une chose amusante : une réponse met "L'achimiste de Paulo Coehlo parmi les meilleurs, tandis qu'une autre le met dans les pires !  Bon, alors, faudrait savoir ! (Je plaisante, bien sûr : personne ne sait vraiment, n'est-ce pas ?)

    Pour ma part, je mettrai (et pas spécialement dans cet ordre :
    Voyage au bout de la nuit de Céline
    Fictions de Borges
    Mes amis d'Emmanuel Bove
    Feu pâle de Nabokov
    L'écornifleur de Jules Renard
    et un outsider : Extension du domaine de la lutte de Houellebecq (hors polèmique stérile)
    Et puis plein d'autres en fait (et je me rends compte à quel point ma question était stupide, mais bon, c'est amusant quand même, je crois).

    Pour les plus mauvais, eh bien je crois que ce n'est pas pour le coup une question stupide mais une question piège.(mais qui l'a posée ?)
    Parce que, justement, les plus mauvais romans sont ceux qu'on a  pas lus, ou du moins dont on a lu que quelques pages (Comme les lecteurs dans les maisons d'éditions, en fait...)

    En tout cas, merci à tous les contributeurs !
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  • Cela valait bien un petit article : le célèbre journal du soir dont la réputation n'est plus à faire nous consacre un article dans son édition datée de jeudi.
    Je précise immédiatement que je ne possède aucune accointance particulière avec ce journal, que je ne suis pas un de ses actionnaires, ni même un de ses abonnés... Au cas où de pernicieux commentaires viendraient à éclore ici ou là... Les gens sont méchants, parfois...

     

    Vous pouvez lire l'article ICI

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  • Après les conseils d'Hemingway, voici ceux de Stéphane Lavaut qui, s'ils ne sont pas tout à fait aussi célébres, n'en sont pas moins pertinents. Voici donc ces conseils , accompagnés du mail d'introduction que nous avons reçu.

     

    Bonjour,

    Je viens de lire les 10 conseils d’Hemingway pour être un grand écrivain.

    Fort de ma longue expérience littéraire ( j’ai déjà écrit une nouvelle et commencé sept romans dont l’un dépasse tout de même les 42 pages), je me propose de rajouter les cinq qui ont fait de moi ce que je suis. Je suis persuadé que vous en saisirez toute la pertinence.

     

    Salutation,

    Stéphane Lavaud

      

    1 : Ne rien lire d’autre que sa propre prose.

    En effet, pourquoi lire l’œuvre d’un autre alors que si l’éditeur a préféré le publier plutôt que vous, c’est qu’il a mauvais goût.  Et puis pourquoi donner de l’argent à des inconnus alors qu’eux, ne vous jamais verseront un centime ? A l’extrême limite, si vous désirez absolument le dernier livre de Machin, volez-le.

     

    2 : Ne faire lire votre œuvre qu’à des gens susceptibles de l’apprécier

    Dites-vous bien une chose : toute remarque négative de la part d’un tiers quant à la qualité de votre manuscrit ne peut signifier que trois choses :

    a : qu’il ne vous aime pas

    b: qu’il vous jalouse

    c : qu’il vous en veut.

    Ne perdez pas votre temps à essayer d’illuminer la conscience de ces béotiens. Faites plutôt lire votre œuvre à des gens dignes de confiance ; Un ami qui vous doit de l’argent, vos gamins à l’approche de Noël, l’un de vos subordonnés à qui vous avez promis une promotion, un éditeur qui publie à compte d’auteur , etc…

     

    3 : Piller

    Pourquoi vous casser la tête – ainsi que votre dos - à pondre 300 pages alors que d’autres l’on déjà fait? Servez-vous. Prenez un paragraphe  de « Notre -Dame de Paris », un autre de Stephen King, deux, trois phrases piochées dans du Tolstoï ou du San-Antonio, remuer bien, changez Esmeralda pour Britney, l’invasion des larves sanguinaires venues de l’espace par la rougeole de petit dernier, Situez l’action dans une cité HLM à Sarcelles plutôt que dans les steppes de Sibérie et transformer votre flic érotomane en un plombier astigmate. Et voila. Non seulement, vous aurez écrit un livre en un minimum de temps mais de plus, vu que tout ce que vous avez recopié a déjà été publié, personne ne pourra dire que c’est impubliable.

     

    4 : Harceler les éditeurs

    Tout écrivain amateur ou confirmé (A part peut-être Marc Levy ou Bernard Werber), sait que les éditeurs sont des démons aux cœurs d’une noirceur abyssale, qu’ils savent à peine lire, sont âpres aux gains et n’ont aucune sensibilité artistique. C’est pourquoi, il n’y a aucune hésitation à avoir. Harcelez- les.

    Une fois l’œuvre de votre vie envoyée, (quelquefois même avant),  appelez-les. Biens sûr, ils  prétexteront que votre appel est inutile mais faites en fie. N’oubliez pas, ce sont des fourbes. Ensuite rappelez les régulièrement. En général, une dizaine de fois par jour suffit mais une fois toutes les demies heures peut être un plus. Si vous arrivez à obtenir le numéro personnel du Directeur de Publication, c’est encore mieux. Rien de tel qu’un coup de fil à trois heures du matin pour raviver votre image dans sa mémoire.

    Bombarder leurs messageries de mails. Avec un simple copier/ coller vous êtes en mesure d’envoyer 19 mails/minute.

    N’hésitez pas à leur envoyez du courrier. Alternez le chaud et le froid. Tantôt une lettre d’admiration, tantôt une de menaces ou d’insultes, une boite de chocolat ou une douille de 357 magnum, du parfum pour leur femmes, une fiole de cyanure, etc.

    Attention toutefois à ne pas trop en faire. Un éditeur qui se terre au fin fond de l’Amazonie où dans une maison de repos ne vous servira à rien. 

     

    5 :  Prenez-vous au sérieux

    Chassez le doute de votre esprit. C’est bien vous l’Ecrivain du siècle. Le fait que vous n’ayez pas encore reçu le prix Nobel de littérature n’est dû qu’à un complot organisé  par une société secrète aux mains d’une dizaine d’écrivaillons à succès, ou à une erreur de la poste. Vous êtes un génie. Comportez vous comme tel.

    Donnez des conseils à tout le monde mais n’en acceptez aucun. Parlez le plus souvent possible de vous, de ce que vous faites mais toujours en prenant l’air sombre et mystérieux du poète maudit. Méprisez les vulgaires, adulez les puissants. Expliquez à votre entourage d’un air exaspéré que la création exige un minimum de confort et qu’ils doivent  tout faire pour vous le procurer. D’une manière générale, ayez un caractère épouvantable. Vous en avez mérité le droit.

     

     

               Un dernier conseil s’est imposé à moi alors que j’écrivais ce mail :

               - Ayez des enfants en bas âge.

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