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Par Aloysius-Chabossot le 24 Décembre 2011 à 16:55Bonjour Alysious,
Jé 9 ans et je voudré écrire mes mémoire mais seulemen jé un probléme parceke je sé pa tro quoi raconté parce que il mé pas arivé tro gran chose dans la vie pour l’instan. Alo commen je pouré fair parce que je veu que mon livre soi gros un peu comme un haripoter et intéressan à lire aussi. Mon but ça serai de ramassé assez d’argent pour macheté une mini moto, et aussi de passé chez coué parce que je le trouve rigolo, et aussi que les filles elle arréte de se moqué de moi parce que j’ai un appareil et dé lunettes avec une monture de la sécurité sossial, tu sai, toute épaisse et pas joli.
Alor commen je peu fair Alysious ?
Ton ami Jérémy
Cher Jérémy,
La problématique que vous avez la gentillesse de m’exposer est intéressante à plus d’un égard. Vous me faites penser, toute proportion gardée, à cet homme atteint par la maladie d’Alzheimer qui avait décidé d’écrire ses mémoires, et qui ne se souvenait jamais de l’endroit où il avait rangé son petit cahier…
Tout bien réfléchi, et même en gardant les proportions, ces deux cas n’ont strictement rien à voir.
En réalité, vous ne me faites penser à rien, et je suis pour l’heure bien embarrassé pour vous répondre. Cependant, je peux toujours essayer de m’y astreindre, en considérant votre demande comme un défit insensé que m’auraient envoyé les Dieux (je suis polythéiste. La religion est comme le loto, plus on joue de numéros plus on a de chance de gagner).
Autant vous tenir dès à présent un langage de vérité : votre projet, plein d’ambition et de noblesse (cette histoire de mini-moto m’a je l’avoue émue jusqu’aux larmes) recèle cependant quelques embûches qu’il vous faudra surmonter. Certes, malgré votre jeune âge, on sent entre vos lignes souffler le zéphyr d’un style fort et éminemment personnel, qui fait parfois penser à votre prestigieux ainé Martien Defalvard. Mais, ami Jérémy, sachez que cela ne suffit pas toujours. En effet, que serait un meunier virtuose sans grains à moudre dans son moulin ? Le top des plombiers chauffagiste sans sa caisse à outils ? Le plus adorable des chatons sans ses grands yeux étonnés ? Des inutiles, des bons à rien, des impuissants, mon petit Jéré, ni plus ni moins. Et on ne peut pas dire, avec vos 9 petites années de présence ici bas, que vous vous facilitiez la tâche. Inutile de se voiler la face, vous ne disposez en l’état d’à peine plus de matière qu’un finaliste de Secret story atteint de sénilité précoce. La seule solution consisterait à étirer le récit de la moindre de vos journées au delà du raisonnable, en utilisant des phrases très longues bourrées d’adjectifs inutiles et d’adverbes parfaitement superflus. Au risque cependant d’indisposer le lecteur qui risque de trouver un peu longuette cette description sur 25 pages du garage playmobil que vous avez reçu à Noël 2008, ou encore ce chapitre interminable consacré à la fête de fin d’année de l’école Marcel Cachin en 2009. Mais c’est à ce prix que vous atteindrez le nombre de pages convoité. Allez, mon petit Jéré, au travail, il n’y a pas une seconde à perdre si vous voulez être prêt pour le Goncourt 2022 !
Je vous embrasse et vous souhaite un excellent Noël.Illustration du chapitre XXVI des "Mémoires de Jérémy"
3 commentaires -
Par Aloysius-Chabossot le 28 Novembre 2011 à 11:56
Suite à la publication de l'article "Comment écrire un roman policier super", un lecteur dénomé Kodama s'est lancé sans plus attendre, et grâce aux conseils divulgués par le susdit article, dans la rédaction d'un formidable thriller haletant, que nous n'hésiterons pas à qualifier de "roman policier super".
Je ne puis résister à l'envie de le faire partager au monde entier, lequel sera sans aucun doute esbaudi de constater à quel point l'entraide sur internet n'est pas un vain mot et à quel point il peut donner naissance à de véritables petits bijoux dorés à l'or fin.(Attention toutefois : certains passages peuvent heurter la sensibilité des plus jeunes, des personnes âgées et des amateurs de costume Armani. Si vous faites partie de l'une de ces catégories, passez directement au mot "FIN")
John est très méchant, mais ça se voit pas au premier cou d'oeil. Néanmoins, dès le départ, c'est ballot, on le voit égorger sa maîtresse Rebecca (mais comme il fait nuit on voit que ses cheveux), car elle lui annonce qu'elle est enceinte et qu'elle va exiger une pension de 1 million de miliards, vu que John en plus d'être méchant (mais ça se voit pas trop) est riche (ça ça se voit car il porte un costume armani et fait attention à pas se salir en découpant Rebecca). Mais John est radin, c'est souvan que ça arrive pour un riche,c'est ballot (message humanitaire).
Après y a un policier genre un specteur ou commissaire, mais en tout cas qui s'appelle Heinz Veurkenbucken, qui débarque et dit "personne ne bouge tout le monde s'écarte" et là, paf c'est le gag: "Mais commissaire, comment qu'on fait pour s'écarter sans bouger lol ptdr?" Après ça, il inspecte à la loupe des pures indices comme des giclées de sang sur le mur, un morceau de soie avec écrit "rmani" dessus, et un message sur le mur "La femme de ménage Ibrahima sans papier m'a tuer", écrit avec du nutella (moment de nostalgie pour le commissaire Heinz qui comme tous les allemands adore le schokolat, surtout quand y ades surprises dedan).
Là, John qui revient et qui dit: "Mais ho commissaire, ha je suis venu dès que j'ai appris, ho c'est terrible, ha mon dieu, vous avez des suspects?" Et là Heinz Veurkenbucken qui est un fin limier, genre malin, lui demande d'un air mi-goguenard, mi-santhrope: "Vous avez une idée vous, le gros malin?" Alors John dit que c'est Ibrahima, d'ailleurs il reconnait très bien l'écriture de Rebecca." Alors le commissaire dit: "Ouiouioui... Ibrahima...vous devez avoir raison...d'ailleurs j'en parlerai à ma femme, car nous avons une femme de ménage sans papier à la cave et va falloir lui augmenter sa ration de nourriture si on veut pas que ce genre de choses se produise chez nous." Alors John dit: "Oh comme je vous comprends, les temps sont durs, on ne peut plus faire confiance à personne" alors Heinz dit: Ha, vous en avez quelque chose" alors John dit "je ne vois pas de quoi vous voulez dire".
Après ce dialogue de nécessité intellectuel, Heinz Veurkenbucken, qui est un fin limier à qui on la joue pas, découvre que John passe son temps à se ronger les ongles, et ça c'est la marque des criminels de type nerveux. Alors il l'embarque en salle d'interrogatoire, et là John se met à ronger ses ongles comme un fou alors il saigne des doigts et là il se met à hurler en se tortillant par terre et en criant: "naaaaaaaan pas mon saaaanng" Car comme tous les criminels sanginaire, il supporte pas son sang à lui. alors Heinz (que sa mère maniacodépressive a nommé comme ça en hommage au ketchup) le regarde droit dans les yeux en disant "tiens tien tien" et là, il s'exclame en levant un bras bien haut et un autre pointé sur John" Vous, c'est vous". Alors John se lève et pleure comme seul un psycopate sait pleurer c'est à dire en faisant sortir ses globes oculaires de ses orbites et en bavant un peu (moment psychologique).Agatha n'a qu'à bien se tenir !
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Par Aloysius-Chabossot le 3 Décembre 2010 à 12:09
J’ai reçu ce matin un mail très touchant, que je porte sans plus attendre à votre connaissance.
Monsieur Chabossot,
Je me permets de m’adresser à vous car la douceur de votre regard sur la photo qui orne votre blog me laisse à penser que vous êtes un ami des bêtes.
Je m’appelle Clément Houellebecq. Pour être tout à fait honnête, je m’appelle Clément tout court, mais si j’ai pris la liberté d’accoler à mon modeste prénom le patronyme de mon illustre maître, c'est pour que vous lisiez ma lettre jusqu’au bout (D’expérience, les gens n’accordent que peu d’attention aux propos d’un Clément, surtout si c'est un chien).
Michel m’a acheté dans un chenil de Seine-et-Marne en 1992. J’étais jeune à l’époque, un peu fou, et je me souviens que cette vitalité avait séduit mon futur maître, peu enclin pour sa part aux débordements euphoriques.
A cette époque, Michel était un gentil garçon employé comme informaticien au Ministère de l’agriculture. Le soir, pour se détendre de ses longues et harassantes journées, il écrivait des poèmes qu’il me déclamait ensuite d’une voie monocorde tandis que je regardais “Question pour un champion”. Globalement, je n’avais pas à me plaindre de mon existence; la gamelle était toujours copieusement remplie et j’avais même obtenu la permission de dormir dans le lit de mon maître, collé contre sa peau, certes flasque, mais tiède.
Un jour, Michel entreprit d’écrire un roman. Il attaqua bille en tête, avec à l’esprit une vague trame mettant en scène un lapin pourchassé par un fermier vindicatif. Le résultat lu à haute voix se révéla d’une part affligeant et d’autre part un sérieux obstacle à une écoute attentive de “Questions pour un champion”. Ayant réussi à le convaincre que sa prose ne valait pas un clou, je lui proposais, afin de recouvrer un peu de ma quiétude, de l’épauler dans sa tâche. Pour ne pas le vexer, je suggérais de garder le personnage du lapin, en l’incluant toutefois dans un cadre plus large incluant des personnages en butte aux affres de l’existence. Cela lui convenait, mais un problème se posa bien vite : autant il était intarissable sur les lapins pourchassés par un fermier vindicatif, autant il s’avéra sec face aux personnages en but aux affres de l’existence. Et c'est là précisément que je commis ma plus grosse erreur : je lui proposai d’écrire moi-même l’histoire, qu’il n’aurait plus qu’à signer en échange de quelques caresses sur le flanc et d’une marque supérieure de pâtée pour chien. Marché de dupe s’il en fut !
“Extension du domaine de la lutte” sortit en 1994, et les ventes, plutôt modestes au départ, permirent tout de même à Michel de s’acheter un duffle-coat tout neuf doublé en fourrure synthétique. Ayant pris bien vite goût à l’aisance matérielle - toute relative - que lui apportait cette nouvelle activité, il exigea de moi que je lui écrive un nouveau roman. Le joint de culasse de sa fuego ayant lâché, il était nécessaire, m’expliqua-t-il, que les ventes de ce nouvel opus soit à la hauteur de son ambition, c’est-à-dire acheter une nouvelle voiture, avec radio cassette incorporé, de préférence. Pour atteindre ce but, il me demanda d’inclure dans le roman de longs passages de sexe explicite, procédé contre lequel je m’insurgeai immédiatement. Après trois longs jours enfermé dans la salle de bain sans pâtée ni eau, j’acceptai finalement et me mis au travail. Michel tenait absolument à ce que l'histoire parle de deux frères (c’est un fan d’Igor et Grischka Bogdanoff), pour le reste j’avais carte blanche.
Je ne m’étendrai pas plus, vous connaissez le destin des “particules élémentaires”. Avec le succès de ce deuxième roman, mon sort était scellé. Je suis depuis l’esclave littéraire de Michel. Pour "la Carte et le territoire", j'ai fait des semaines de 50 heures, mes coussinets étaient en sang à force de taper sur le clavier et vous savez quoi ? Lorsqu’il a eu le Goncourt, cet ingrat ne m’a même pas rapporté un doggy-bag de chez Drouant !
C’est donc une bouteille que je jette à la mer en écrivant ce mail : faites passer la nouvelle, Monsieur Chabossot ! Sous ses airs d’Alain Bougrain Dubourg sous tranxène, Michel Houellebecq n’a que mépris pour les animaux. Pire, il les exploite pour son confort personnel (il possède également une perruche, Nini, qu’il oblige à chanter du soir au matin).
Qu’on vienne me libérer ! Je n’en peux plus !
Clément H
Ps : c’est également moi qui ai écrit “Ennemis publics”, la correspondance Lévy-Houllebecq, la partie de BHL étant assurée par un setter irlandais du nom de Gaston.
« Si je n’ai pas le Goncourt, je te jette par-dessus le balcon »
9 commentaires -
Par Aloysius-Chabossot le 12 Mars 2008 à 22:36
Monsieur Chabossot, cher Aloysius,
J’ai une ambition dans la vie : devenir une grande vedette, comme par exemple Tatiana de l’Ile de la tentation. Seulement j’ai passé le casting pour la prochaine saison et ces idiots ils n’ont pas voulu de moi à cause de mes lunettes à double foyer et mes moustaches. Ils sont trop nuls, c’est pourtant ce qui fait tout mon charme, enfin c’est ce que dit Monsieur Brissot, le gérant de la station-service à côté de chez moi, qui s’y connaît bien en esthétique vu qu’il a déjà organisé deux concours de ticheurt mouillé à la salle des fêtes du village (je devais y participer mais au dernier moment Monsieur Brissot m’a dit que je pouvais pas parce qu’il y avait plus d’eau, c’est rageant !).
Bon alors je me suis dit que si de ce côté-là ça marchait pas, il fallait que je trouve autre chose de moins dur pour devenir célèbre. J’ai beaucoup réfléchi pendant que je coiffais Madame Gimbert au salon et j’ai finalement trouvé : je vais devenir écrivain de livre. Parce que j’ai remarqué que presque tout le temps les écrivains sont largement moins beaux que moi, et souvent carrément moches, alors il n’y a pas de raison pour qu’ils réussissent et puis pas moi. Par exemple, vous, quand on regarde votre photo sur le blog, sans vouloir vous vexer faut bien dire que vous faites pas vraiment envie, et d’ailleurs si vous voulez un conseil, vous présentez pas à un concours de ticheurt mouillé, vous avez aucune chance.
Bon maintenant que mon choix est fixé, que je sais que je vais devenir écrivain, le plus dur est fait, sauf quand même qu’il faut que j’écrive un truc, oui, parce que sinon on risque de dire que je suis pas un vrai écrivain et tout mon plan va tomber par terre. Alors voilà Monsieur Chabossot, si vous pouviez me donner un coup de main ça serait drôlement gentil de votre part. Je vous donne quelques tuyaux pour que vous vous mettiez très vite au travail. Alors je voudrais un livre assez gros quand même, genre 300 pages, écrit petit parce que ça fait staïle et surtout sans image parce que ça fait tartignolle, sauf sur la couverture où il y aura une photo de moi en maillot de bain que M. Brissot à prise à la piscine municipale l’été dernier, qu’est trop bien. Voilà. Bon, pour l’histoire, j’ai pas trop d’idée et je préfère vous faire confiance. Mais quand même j’aimerai bien que dans les héros il y ait Jean Dujardin (parce qu’il est trop beau) et aussi Léonard Caprio (parce qu’il est trop beau). Pour le reste vous faites comme vous voulez, vous avez patte blanche. Ah si ! Quand Même, j’aimerai bien que ça se passe entre Monaco et Clermont-Ferrand, et qu’il y ait deux ou trois scènes de sexe avec Léonard et Jean (mais pas ensemble, hein !)
Bon, j’attends votre réponse.
Et vu que je suis pas une ingrate, je vous ferai inviter sur le plateau de Fogiel (dès que je le connaîtrai)
Salutations distinguées,
Caroline Muzoc
_________________________________________________________________________Chère Caroline,
Contrairement à ce que vous pouvez penser, j’ai participé à de nombreux concours de ticheurts mouillés dont je suis plus d’une fois sorti victorieux, comme en atteste la série de trophées Marlboro qui trônent fièrement dans mon armoire à souvenir sise en face de mon bureau. Fort de cette expérience, je puis si vous le souhaitez vous prodiguer de judicieux conseils dans un domaine qui, je l’avoue modestement, n’a plus de secret pour moi (en voici un pris au hasard, juste pour le plaisir : n’oubliez pas de vous munir d’une bouteille d’eau avant de concourir).
En revanche il va m’être difficile, en dépit de la belle éloquence dont vous avez su parer votre demande, de vous aider dans votre quête, car je dois absolument classer ma collection de timbres et surveiller une tarte aux pommes que je viens de mettre au four. Mais pourquoi ne pas essayer par vous-même ? Les éléments que vous me fournissez sont amplement suffisants pour rédiger un solide roman, qui plus est de 300 pages écrites petit.
Puisque vous m’êtes sympathique (alors que, vous le noterez, je n’ai même pas encore vu votre photo en maillot de bain) voici une petite trame sur laquelle vous allez pouvoir broder à l’envie :
Jean et Léonardo, deux sympathiques SDF cocaïnomanes de Clermont-Ferrand décident, afin d’échapper à l’IGF, de rejoindre Monaco en stop. A la sortie de la ville, ils sont pris par un agriculteur en retraite et en 4L qui les dépose à Saint-Flour en passant par la R11 (c’est sans doute la partie la moins intéressante de l’histoire).
Nous les retrouvons ensuite marchent la tête basse et le moral en cale sèche le long d’une route poussiéreuse, le pouce mollement tendu en direction de la circulation impassible. Soudain, une Lamborghini rouge s’arrête à leur hauteur dans un crissement de pneu assourdissant. Il s’avère que la luxueuse voiture est conduite (à tour de rôle) par deux sœurs siamoises nymphomanes qui entreprennent sans plus attendre de réviser l’intégrale du Kama Sutra avec nos deux acolytes (tout en gardant un œil sur la route).
Chemin faisant, cahin caha, ils finissent par arriver à Monaco. Nos deux compères décident séance tenante de s’infiltrer dans l’armée de la principauté et d’en corrompre les plus hauts dirigeants en leur offrant des barres chocolatées. Fort du soutien de leurs nouveaux amis, ils font un putsch, renversent Albert de Monaco et prennent sa place sur le trône. Grâce à la caisse noire du Palais, ils importent un prestigieux chirurgien de Buenos Aires qui va opérer les siamoises afin de leur rendre une vie normale. L’opération est une réussite, mais les ex-siamoises n’ont plus qu’une jambe chacune pour se déplacer, et l’une d’elle tombe dans le grand escalier du palais en se brisant le coup. Fou de douleur, Jean tente de suicider en fondant le Parti Communiste Monégasque (PCM). Le chirurgien argentin, avec toute la puissance de conviction de son BAC+5 le ramène in extremis à la raison. Par la même occasion il lui apprend qu’il va prochainement changer de sexe, et Jean promet de tomber fou amoureux de lui dès qu’il s’appellera Carlotta.
L’histoire s’achève sur le mariage en grande pompe de Jean et Carlotta et de Léonardo et le morceau de siamoise qui reste.En espérant vous avoir été utile,
Votre AC
PS : N’oubliez pas de m’envoyer votre photo.
Il semblerait que cette photo soit un faux grossier,
sinon comment expliquer l'absence de lunettes à double foyer ?
18 commentaires
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